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 La bibliothéque de Paris.

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Père Thomas
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Père Thomas


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MessageSujet: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeLun 4 Aoû - 18:28

(le curé étant actuellement en voyage, et ne peut donc pas consulter sa bibliothéque!)


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Talleyrand
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeDim 17 Aoû - 13:51

Biographie du comte Agius.

Citation :
Biographie du Comte Aigus

Il monta à Paris le jour de l'an 1560 comme tant de jeunes provinciaux pour aller "faire son droit". Ses études lui apparurent harassantes et ennuyeuse, et il préférait, comme beaucoup d'autres étudiants, aller dans les taverne les plus sombres pour cotoyer le vice ou dans une quelconque maison de mauvaise réputation, plutôt que de suivre les palabres interminables d'un professeur débattant sur un article de loi.
Malgré cette débauche, Agius réussit, non sans peine, à obtenir son diplôme et , après quelques années de déboire, à devenir un juge reconnu de la capitale, grâce à une éloquence inné et un sens aigu du devoir et de la justice

Cependant, Les jours se suivaient, interminables, rythmés par le bruit monotone du bruit des cloches qui scandaient toutes les heures. Rien ne semblait pouvoir déranger l'uniformité de la ligne du temps. Pourtant, Agius grimpait un à un les échelons de la société. Il prit une femme, devint un membre influent du conseil de Paris sous le mandat de messire Dja et créa une milice, maigre il est vrai, pour défendre Paris et ses alentours.

Un jour, un évènement vint déchirer le voile grisâtre du quotidien au début de l'année 1561 lorsque les caisses de la ville baissèrent de manière catastrophique. Fait anodin et normal dans le royaume frappé par une terrible crise, mais le comte de Paris, feu Uriel Dagoth dans un élan de bêtise incroyable, accusa Dja, alors maire de la capitale, de détournement sans preuve dans le but, avoua-t-il plus tard, de le tester comme on le faisait soit-disant dans son pays natal et barbare : la Saxe. A cette nouvelle, le sang du juge Agius ne fit qu'un tour, il réunit sa milice personnelle qu'il avait créé officiellement pour la sécurité de la ville, et marcha sur le château. Arrivé à destination, il demanda que le comte se rendisse en ville avec lui pour être traduit en procès et ainsi laver tous les soupçons qui pesaient sur lui, malheureusement celui-ci, borné, refusa. Peu de temps après, le comte Uriel partit pour Reims, marchant ainsi vers son funeste destin. Agius prit le pouvoir peu après toujours selon son désir de protéger Paris. La reconnaissance de ses pairs suivit peu après et il coule désormais des jours heureux ou malheureux dans le château qu'il prit par le bout du fusil.

Agius
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Talleyrand
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeDim 17 Aoû - 13:52

François II.

Citation :
François II, roy

François II (Fontainebleau, le 19 janvier 1544 - Orléans, le 5 décembre 1560), fut roi de France de 1559 à sa mort.

Fils aîné d'Henri II, roi de France et de Catherine de Médicis, François II monta sur le trône de France prématurément après la mort tragique de son père le 10 juillet 1559. François n'a que quinze ans et son règne ne devait durer qu'un an et cinq mois. Il est l'époux de Marie Stuart, reine d'Écosse.

François a reçu le nom de son grand-père, le roi François Ier. Il naît onze ans après le mariage de ses parents, soulageant sa mère Catherine après une période de stérilité, qui aurait pu être la cause d'une répudiation. Baptisé le 10 février 1544 à la chapelle des Trinitaires à Fontainebleau, François fut d'abord élevé au château de Saint-Germain-en-Laye. Ses parrains furent le pape Paul III, François Ier, la République de Venise et sa tante Marguerite d'Angoulême. Fait chevalier par son grand-père lors de son baptême, il reçoit le gouvernement du Languedoc en 1546. Il devint dauphin de France à la mort de son grand-père François Ier en 1547.

Au sortir de la petite enfance, il reçoit pour gouverneur Jean d'Humières et pour précepteur Pierre Danès, helléniste d'origine napolitaine. La danse lui fut enseignée par Virgilio Bracesco, l'escrime par Hector de Mantoue. Par l'accord signé à Châtillon le 27 janvier 1548, il est fiancé dès l’âge de cinq ans à Marie Stuart, reine d'Écosse et petite-fille de Claude de Lorraine 1er duc de Guise. Il l'épouse le 24 avril 1558 et devient roi consort d'Écosse. Elle n'a que deux ans de plus que lui.

Il succède à l'âge de 15 ans à son père Henri II, mort accidentellement le 10 juillet 1559. Le jeune roi prend alors comme emblème un soleil et comme devise:

* Spectanda fides: C'est ainsi qu'on doit respecter la foi.
* Lumen rectis: La lumière est dans la droiture.

La montée sur le trône de François fait l'objet d'une révolution de palais. Entrant dans sa seizième année, François II est majeur et n'a théoriquement pas besoin de s'entourer d'un régent, mais inexpérimenté et de santé fragile, il place sa confiance entre les mains des oncles maternels de son épouse Marie Stuart, les Guise. Partisans d'une politique répressive vis-à-vis des protestants, les deux frères aînés de cette famille détiennent tous les pouvoirs : François de Lorraine, 2e duc de Guise et prestigieux chef militaire, tient l'armée royale, tandis que cardinal de Lorraine, dispose des finances et des affaires de l'Église. Quant au connétable Anne de Montmorency, "tout-puissant" favori sous le règne précédent, il doit s'effacer devant ses anciens rivaux et quitte la cour. Charles de Guise commence par réduire les effectifs de l'armée le 14 juillet 1559, afin de remettre les caisses de l'état, alors en banqueroute sous Henri II.

Le 21 septembre 1559, François II est sacré à Reims par le cardinal de Lorraine. Puis la cour rejoint la vallée de la Loire. La ville d'Orléans et le château de Blois demeurent les lieux de prédilection du nouveau roi. François II, sous l'influence des Guise, confère au duc de Lorraine, la souveraineté du duché de Bar. Dès lors, les faveurs et privilèges accordés aux Guises se feront de plus en plus nombreux.

Les princes du sang, Antoine de Bourbon, roi de Navarre, et son frère Louis Ier de Bourbon, prince de Condé, considèrent avec une profonde jalousie la faveur dont jouissent les Guise. En effet, les Bourbons estiment que la position de conseillers leur revient de droit en tant que descendants de saint Louis et héritiers du trône de France en cas de disparition de la branche régnante des Valois-Angoulême. Les Guise ne sont à leurs yeux que d'ambitieux étrangers originaires du duché de Lorraine.

Le règne de François II est marqué par les troubles religieux. La mort d'Henri II est une source d'espérance pour ceux qu'on appellent les mals sentants de la foi. Ils espèrent que la monarchie va mettre fin à la politique de répression menée jusqu'à présent. Or, les Guise qui gouvernent désormais le pays, font partie des catholiques qui refusent toutes concessions aux protestants. Ils mettent en place dans chaque parlement une chambre ardente chargée de poursuivre les protestants.

Les sympathisants de la Réforme sont dirigés par Antoine de Bourbon et le prince de Condé. Les plus actifs imaginent de monter un coup de force pour débarrasser le roi des Guise. Devant le danger, le conseil royal décide, sous l'influence de Catherine de Médicis de faire des concessions. Le 8 mars 1560, l’édit d’Amboise accorde une amnistie aux réformés et évite l'installation de l'inquisition.

Entretemps, quelques gentilshommes protestants avec à leur tête Godefroy de Barry, seigneur de La Renaudie, organisent un complot pour enlever le jeune roi afin de le soustraire à l'influence des Guise et placer au pouvoir le prince Louis de Condé dans le but de faire reconnaître le droit du culte réformé. C'est ce qu'on va appeler la conjuration d'Amboise. Les conjurés massent 500 cavaliers pour attaquer la cour. Avertie, celle-ci se déplace du château de Blois à celui d'Amboise, plus sûr. Mais les protestants furent trahis par l'un d'entre d'eux, Pierre des Avenelles. Ils furent capturés par le duc de Guise, et plus d'une centaine d'entre eux furent exécutés (certains furent pendus au grand balcon du château). La répression dura plusieurs semaines et comptera près de 1200 victimes. Un temps culpabilisé, le prince de Condé est relâché.

Après cette répression sanglante, plusieurs mesures dont l'édit de Romorantin, sont prises en faveur des protestants. Le 20 mai 1560, la reine mère remplace le chancelier Olivier par Michel de l'Hospital, catholique modéré, proche de la Réforme. Avec elle, il cherche à convaincre le roi et son entourage, de la nécessité de mettre en place une tolérance religieuse et de procéder à une réforme de l'Eglise de France. Il demande aux nobles de se réunir à Orléans afin qu'il puisse donner leur avis sur ces questions. Cette assemblée des notables, réunie en août permet à Gaspard de Coligny, futur chef des protestants, de faire passer au roi des pétitions émanant des protestants. L'assemblée des notables prit également la décision de convoquer pour le 12 novembre les Etats généraux. Les Guise restent opposés à l'idée de tolérance, mais le cardinal de Lorraine n'est pas réfractaire à une réforme de l'Eglise.Malgré les mesures d'ouverture prises par le gouvernement, les troubles continuent. Ils émanent principalement des protestants (iconoclasme, et coup de force manqué sur Lyon). Par ailleurs, pour évincer les Guise, un nouveau complot est préparé. Malgré ses vigoureuses protestations, le prince de Condé est de nouveau arrêté. Le roi reste convaincu qu'il n'est autre que le capitaine muet de la conjuration d'Amboise. Condé est condamné à mort.

L'état de santé du roi s'aggrave dès novembre 1560. Le 16 novembre, il est atteint d'une syncope. Après seulement 17 mois de règne, François II meurt le 5 décembre 1560 de maux insupportables à l'oreille. Il s'agissait peut-être d'une mastoïdite, d'une méningite, ou encore d'une otite devenue un abcès. La trépanation fut envisagée par Ambroise Paré. Certains soupçonneront ultérieurement sa mère Catherine de Médicis et son épouse Marie Stuart de l'avoir empoisonné, rumeurs dénuées de fondement.

François II meurt sans laisser d'enfant, son frère cadet Charles, âgé de 10 ans, lui succède. Le 21 décembre, le Conseil privé nomme Catherine "gouvernante de France". Les Guise se retirent de la cour. Marie Stuart retourne en Écosse. Louis de Condé, qui attendait son exécution dans sa cellule, est libéré suite à des négociations avec Catherine de Médicis.

Le 23 décembre 1560, le corps de François II est conduit à Saint-Denis par le prince de La Roche-sur-Yon.




Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_II_de_France
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Talleyrand
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeDim 17 Aoû - 14:00

Je rêve (poésie).

Citation :
Je réve... .

Je rêve de m'assoir à tes côtés
De faire parler mon coeur et de te couvrir de
baisers
Rester là et accomplir,
Mon simple rôle de te faire rougir
Dans un geste doux et sincère
Que l'on nommera plus tard «nouvelle ére»

Je rêve de carréser tes seins
Sur un immense lit pleins de coussins
Et partager mes saveurs
Dans une nuit pleine de douceur
Chacun de ces moments est une première fois
Peut-on espérer que cela durera?

Je rêve de te voir chaque nuit
Dans un monde onirique bel et bien choisi
Pour partagé notre bonheur
Dans des moments calme et sans sueur
Près d'un lac que l'on nomera par la suite
Espérance, quand nous prendrons la fuite

Je rêve d'une longue nuit d'amour
Mais aussi remplie de rire et d'humour
Il n'y a pas que le sex pour me rendre heureux
Il y a aussi tes gestes tendres et savoureux
Que je désire dans chacun de nos moments
Et quand tu n'es pas là c'est incessement

Je rêve de partagé nos vies
Pourquoi attendre? Entre nous c'est loin d'être fini
En fin de compte nous n'avons pas à nous cacher
Mais par manque de choix nous sommes bien
obliger
As-tu la patience d'attendre encore un peu
Si tu le fais nous obtiendrons ce que l'on veut

Je rêve de vivre notre aventure
Tout tenté sans aucune mésaventures
Et vivre heureux à tes côtés
Dans un amour que j'ai longtemps désiré
Pouvoir partager le moindre de nos sentiments
Sans aucune pudeur ni affrontement

Je rêve de notre solitude
Pouvoir vivre à l'écart sans aucune l'assitude
De vivre rien qu'à deux dans l'isolement
De préparer un feu tout en riant
Nous sommes libres désormais
Libre de se défouler et de pouvoir avancé

Je rêve de te garder toute ma vie
Tant que pour moi tu es belle et que tu souris
Je suis loin de partir, alors fais-moi confiance
Je te vois venir, et cela sans aucune méfiance
Tu peux car je n'ai qu'une parole
Tu es pour moi un ange qui s'envole

Je rêve de tes confidences
De ta plus grande sincérité et bienveillance
Je t'écouterais avec la plus grande attention
C'est aussi le rôle de ma passion
Moi aussi j'apprends encore à me partager
Et c'est bien sûr pour toi que je le fais

Je rêve de trouver tes trésors
Parmis de nombreux massifs et décors
Dans de grandes vallées ou je pourrais te confondre
La beauté est la même et je ne peux que fondre
Devant tant d'émerveillements et d'efforts
Pour trouvé mon bonheur en plein essort

Je rêve d'un monde qui te correspondrait
A tes moindres désirs et réalitées
Pour que tu es ta propre voie
Celle que tu pourras garder et que tu aimeras
Je ferais ce que je peux pour que tu apprennes,
A partagé toutes tes émotions sans peine.

13/05/07

De Père Thomas.
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeDim 17 Aoû - 14:01

Saint Jacques de Compostelle.

Citation :
Fils de Zébédée et de Marie Salomé, et frère de Jean l’Evangéliste, Jacques, dit le Majeur, a été l’un des plus anciens et des plus proches disciples de Jésus. Il aurait quitté l’Orient et débarqué en Galice, à Iria Flavia (Padron actuellement). Après avoir évangélisé l’Espagne, il serait revenu à Jérusalem pour être décapité, sur ordre du roi Hérode Agrippa II vers 41-43 lors des premières grandes persécutions contre les Chrétiens. Après sa mort, deux disciples auraient embarqué de nuit son corps sur un navire et le bateau, guidé par un ange, serait revenu à Iria Flavia… Le corps de l’apôtre aurait alors été déposé dans un ancien compostum (cimetière) romain : on l’ y oublie…
En 813, un ermite, nommé Pélage, est conduit par la clarté d’une étoile miraculeuse à l’emplacement de la sépulture. Le cimetière romain devient alors le "Campus Stellae", le Champ de l’Etoile.
Le roi Alphonse II, prévenu de cet événement, fait édifier trois églises à cet emplacement. Le contexte politique d’alors est constitué de guerres incessantes entre chrétiens et musulmans pour la maîtrise de la péninsule, et Saint-Jacques va devenir rapidement un symbole pour l’Espagne chrétienne. En 844, a lieu la bataille de Clavijo entre Maures et Chrétiens : Saint-Jacques apparaît en cavalier et remporte la victoire. Il devient alors le "matamoros", le chef spirituel de la Croisade contre les Infidèles.

Vers 1161, est créé l’ordre de Santiago, qui associe l’idéal chevaleresque et le culte du Saint. Au fil des siècles, le culte de Saint-Jacques ne cesse de se développer en Espagne. Au cours du Moyen- Age, la vénération s’étend à l’ensemble de la chrétienté. Pèlerinage régional au IXe siècle, St-Jacques voit son développement freiné au Xe siècle par l’insécurité des routes à cause des raids musulmans ; mais la reconquête aux XIe et XIIe siècles permit une rapide expansion qui draina d’immenses foules vers Compostelle.
Les pèlerins ne portent pas, à l’origine, de vêtements caractéristiques. Mais petit à petit, le costume va se fixer et devenir le signe distinctif du jacquet, lui servir de "sauf-conduit", lui donner droit à la charité des hospices et des fidèles.

Le pèlerin est vêtu d’une robe, que l’on appelle aussi une cotte, serrée à la taille. Par dessus, il a un surcot avec un capuchon, ouvert devant. Au XVe siècle, le collet du chaperon s’élargit et devient une sorte de cape, la pèlerine. Les hommes portent un chapeau de feutre à larges bords qui protégeait à la fois du soleil et de la pluie, les femmes une guimpe. Ils sont chaussés de sandales ou de brodequins mais certains (ou beaucoup ?) vont pieds nus.

Les deux accessoires essentiels sont la besace, sorte de sacoche de cuir qui se porte en sautoir (l’escharpe). L’autre accessoire est le bourdon, gros bâton de 2 mètres de haut environ. Au-dessus de l’endroit de la prise en main, il y a un ou deux renflements où est attachée la gourde, sorte de courge évidée et séchée, nommée aussi calebasse, dans laquelle les pèlerins mettent en réserve les rations supplémentaires de vin fournies par certains hôpitaux. On s’appuie sur le bâton quand on est fatigué mais il peut éventuellement servir à se défendre si l’on est attaqué, soit par des hommes, soit par des animaux.

Le miracle du pendu dépendu

Certaines légendes rendent compte des risques encourus sur les routes, ainsi que des miracles que pouvait accomplir Saint Jacques ; celle-ci n’est pas spécifique à Toulouse, on la retrouve, identique, dans plusieurs autres villes...

Un Allemand qui se rendait avec son fils au tombeau de Saint-Jacques, en 1020, s’arrêta en route dans la ville de Toulouse.
L’hôte chez qui ils logeaient les fit boire plus que de raison et cacha dans leur besace un vase d’argent.

Le lendemain, comme les pèlerins voulaient repartir, l’hôte malhonnête les accusa de vol et, en effet, on retrouva le vase dans leur sac.
Le magistrat ordonna alors que tout ce que possédaient les deux pèlerins soit remis à l’hôte qu’ils avaient voulu dépouiller, et il ordonna que l’un des deux soit pendu. Le père voulait mourir pour que son fils ait la vie sauve et vice-versa. Ce fut finalement le fils qui "l’emporta" et qui fut pendu et le père, désolé, poursuivit son pèlerinage.

Lorsqu’il revint à Toulouse, trente-six jours après, il courut au gibet où pendait son fils et se mit à se lamenter. Mais le fils se mit à parler comme si de rien n’était et lui dit : "Mon cher père, ne pleure pas, car rien de mauvais ne m’est arrivé, grâce à l’appui de Saint Jacques, qui m’a toujours nourri et soutenu." Le père courut vers la ville pour faire état du miracle, la foule arriva sur les lieux, dépendit le fils qui était en parfaite santé, et ce fut l’hôte qu’on pendit à sa place.
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Talleyrand
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeDim 17 Aoû - 14:06

Citation :
Hitsorique des Blasons I

DIFFUSION GEOGRAPHIQUE DES ARMOIRIES

La diffusion des armoiries dans toutes les strates de la société médiévale s’accompagne au fil du temps d’une diffusion géographique en dehors des pays d’héraldique classique. Au début du XIVe siècle, l’ensemble de l’Occident chrétien est touché par la mode héraldique qui s’exporte chez les chrétiens d’Orient et dans les siècles suivants aux confins slaves et magyars. Plus loin encore, les Espagnols et les Portugais, conquérants du Nouveau Monde, contribuèrent à la diffusion de l’héraldique au-delà des mers.

LE DROIT DU BLASON, LEGISLATION ET USAGES

HISTOIRE DES USAGES HERALDIQUES

La législation française considère l'usage des armoiries comme libre et licite. Chacun est en droit d'adopter les armoiries de son choix sous réserve de ne pas les usurper à des tiers. Tout au long de l'Ancien régime jusqu'à nos jours, l'usage de prendre des armes "de soi-même" ne fut soumis à aucune autorité dès lors qu'elles ne rentraient pas en concurrence avec des armoiries anciennes. Qu'elles fussent personnelles ou familiales, les armoiries représentaient l'identité de leur possesseur au même titre que le patronyme et étaient soumises en termes de transmissibilité et de concession aux mêmes règles que celui-ci.

Au XIVe siècle, tant France qu'en Espagne ou en Allemagne, les souverains garants de l'ordre et de la paix pour prévenir les contestations d'armoiries et établir le recensement de leurs chevaliers chargèrent des officiers spécialisés d'établir des rôles d'armoiries pour chacune de leurs provinces. Ainsi, ces officiers appelés "héraut d'armes" eurent la haute main sur la conservation de la mémoire héraldique européenne. Ils laissèrent de leur pratique de nombreuses sources (rôle, armorial et registre) qui permettent d'établir la preuve de la possession d'armoiries.

Aujoud'hui comme hier, même si cela ne représente pas une obligation, les armoiries nouvellement créées pour assurer leur pérennité peuvent être enregistrées dans un armorial. De nos jours, les armoriaux ne sont plus tenus de façon officielle par les hérauts d'armes mais par des organismes privés tels que "l'Armorial du Héraut d'Armes", "le Renesse" ou "l'Armorial du XXe siècle", dont le sérieux en matière d'enregistrement et de protection d'armoiries garantit leur légitimité.

L'usage en France de prendre des armoiries "de soi-même" ne souffrit que trois exceptions. La première eut un but purement fiscal. Louis XIV, soucieux de remplir les caisses de l'Etat de diverses façons, créa en 1696 les maîtrises d'armes. Ces juridictions héraldiques obligeaient toute personne, noble ou non, toute communauté laïque ou religieuse portant des armoiries ou souhaitant en porter, à les enregistrer moyennant un droit. Après un an de fonctionnement, ces juridictions ont étendu les enregistrements d'armoiries à toute personne jugée capable d'en porter, celle-ci ayant à faire choix d'un blason ou s'en voyant imposer un d'office. Cette mesure, destinée à augmenter les recettes des maîtrises jugées trop modestes, fut appliquée strictement pendant deux ans, mais la multiplication des conflits et des résistances, dus en partie au choix cavalier de certains blasons (des bois de cerf pour un Lemarié ou encore une toison pour un Goulaine alors que sa famille portait depuis longtemps parti d'Angleterre et de France), provoquèrent leur suppression en 1700. Cette période nous a laissé un document volumineux, "l'Armorial général de la France" attaché à la famille d'Hozier.

Autre exception, l'héraldique napoléonienne. Après être devenu empereur, Napoléon ne tarda pas à instituer une nouvelle hiérarchie nobiliaire qu'il para d'insignes de dignité directement inspiré du blason. L'héraldique napoléonienne se différencie néanmoins de l'ancien système par l'usage de certaines figures correspondant de façon stricte aux fonctions et à la dignité de la personne dotée d'armoiries. De plus, ces armoiries réglées par le Conseil du Sceau étaient toujours soumises à l'approbation du souverain. Ce système héraldique extrêmement précis n'eut pas le temps d'évoluer, il ne dura que six ans.

Enfin, l'exception révolutionnaire. Elle constitue l'opposition la plus radicale aux usages héraldiques. L'esprit de la Révolution, prompt à tout réformer, supportait mal ces symboles considérés à tort comme des marques de féodalité. Une emblématique d'inspiration antique et naturaliste, plus en accord avec le goût du jour et les institutions révolutionnaires, leur fut substituée. Cette emblématique connut un certain succès dans le Nouveau Monde où la tradition héraldique ne rentrait pas dans les préoccupations locales.

LA LEGISLATION HERALDIQUE AUJOURD'HUI

A l'heure actuelle, toute personne, famille, groupe ou collectivité est en droit de porter des armoiries, qu'elles soient anciennes ou nouvellement créées. La jurisprudence en matière d'héraldique reconnaît, par un arrêt de la cour d'appel de Paris du 20 décembre 1949, que "les armoiries sont des marques de reconnaissance accessoires du nom de famille auquel elles se rattachent indissolublement". Les armoiries obéissent aux mêmes lois de transmissibilité et de concession que le nom de famille et sont conjointement protégées contre toute usurpation.
Le port d’armoiries par des particuliers est d’usage courant dans de nombreux pays d’Europe. Les pays scandinaves, la Suisse et l’Ecosse sont exemplaires en la matière. Ensuite viennent les Pays-Bas, la Belgique, et le Royaume-Uni, monarchies où subsistent des collèges héraldiques veillant à la conservation du patrimoine armorial et à l’observance des usages héraldiques dans la réalisation de nouvelles armoiries. Le sud de l’Europe semble moins disposé à faire état d’armoiries particulières, le fait héraldique y étant moins prégnant ou réputé, en particulier en France, comme une exclusivité du corps de la noblesse disparu juridiquement. D’une façon générale, l’adoption et le port d’armoiries reste libre et licite, laissant à chacun le droit de se composer des armoiries selon son envie et d’en faire usage, ces armoiries constituant légalement une propriété privée contiguë au nom. Bien que reconnaissant l’usage des armoiries, la justice républicaine répugne à se mêler d’héraldique. Les litiges concernant l’usurpation d’armoiries sont peu nombreux depuis un siècle, renvoyant le plus souvent les plaignants dos à dos. L’arrêt de justice rendu en 1988 lors du procès opposant Henri d’Orléans à ses cousins Ferdinand de Bourbon-Sicile et Sixte-Henri de Bourbon-Parme sur le port des armoiries de France sans brisure montre assez bien les raisons de ce désintérêt : " Attendu qu'il n'appartient pas à une juridiction de la République d'arbitrer la rivalité dynastique qui sous-tend en réalité cette querelle héraldique, comme l'ensemble de la procédure ; Attendu qu'en tout état de cause, le demandeur, qui ne peut ainsi avec pertinence soutenir qu'Alphonse de Bourbon se servirait du "symbole" de la France, ne prétend nullement que le port de ces armes sans brisure, qui résulte d'un usage ouvert et constant des Bourbons d'Espagne depuis plus de cent ans, soit à l'origine pour lui-même ou sa famille, d'un préjudice actuel et certain ; que dans ces conditions, Henri d'Orléans, qui ne justifie pas d'un intérêt à faire interdire le port de ces armoiries, sera déclaré également irrecevable en sa demande de ce chef."

Les prétentions nobiliaires justifiées ou fantaisistes entourant le port d’armoiries et la difficulté de traiter d’objets honorifiques historiques dont la propriété peut être à la fois commune et particulière représente, pour les tribunaux républicains soucieux de l’égalité entre les citoyens, une véritable gageure. Ainsi les trois fleurs de lis d’or sur fond d’azur jadis attachées à la qualité de Roi de France sont réputées avoir disparu avec elle en tant que symbole de la France. Elles sont tombées dans une certaine mesure dans le domaine public. D’une façon générale, les armoiries sont considérées comme un attribut du nom et jouissent de la même protection que le nom lui-même. Les tribunaux compétents pour examiner les litiges relatifs aux noms patronymiques sont également compétents pour connaître des contestations qui peuvent être soulevées au sujet des armoiries. Malgré la reconnaissance légale des armoiries, aucun organisme officiel n’est habilité à enregistrer l’adoption de nouvelles armoiries. La Commission nationale d’héraldique, placée sous la présidence du directeur des archives, a pour mission de renseigner les collectivités souhaitant adopter des armoiries sur les usages héraldiques. Ses attributions se bornent au conseil. Les communes sont libres du choix définitif de leurs armoiries et de leur diffusion.

L'adoption d'armoiries nouvelles par des communes ou des particuliers n'est assujettie à aucune formalité administrative ; leur usage à long terme instaure de facto le droit de les porter. Sans être une obligation, l’adoption d’armoiries peut s’accompagner d’un acte notarié ou faire l’objet d’une annonce dans la presse ou d’une publication dans un armorial privé comme le Conseil français d’héraldique ou la Maintenance héraldique de France, le dépôt sous archives notariales ou le dépôt légal des publications pouvant rassurer la mentalité française, volontiers friande de ratification administrative, en fixant une date certaine à l’adoption d’armoiries nouvelles. Plus innovante est la publication d’armoiries en ligne sur l’Internet. Quelques sites comme le Grand Armorial, s'efforçant de réunir de nombreuses sources armoriales, tant anciennes que modernes, sont ouverts aux nouvelles armoiries. Leurs mises à jour régulières et leur accessibilité via le net permettent de rendre publiques rapidement à l’ensemble des internautes sensibles à la généalogie et l’héraldique les nouvelles adoptions d’armoiries. L’ornementation extérieure des armoiries, cimier, casque couronne, manteau, collier ou supports, devise ou cri de guerre sont également libres d’utilisation. La Commission nationale d’héraldique, adepte de la simplicité, déconseillera néanmoins leur usage et interdira formellement les colliers d’ordre et les décorations de la République si le porteur d’armoiries ne peut en faire état de plein droit. Les devises, les cris et les cimiers seront considérés avec mansuétude, et les couronnes et les casques, considérés comme des attributs d’ancien régime, recevront peu d’encouragement. Il est à noter que dans certaines monarchies européennes, en particulier au Royaume-Uni où subsiste encore un corps nobiliaire, ces mêmes attributs restent attachés à la concession et à la confirmation de titres de noblesses par le souverain. Les collèges de hérauts d’armes de ces pays sont aussi habilités à enregistrer officiellement les armoiries de leurs ressortissants. Bien que l’adoption d’armoiries soit permise, leur enregistrement par les collèges de hérauts d’armes conserve un caractère restrictif, prenant en considération la reconnaissance des qualités du porteur d’armes lors que celles-ci ne sont pas directement concédées par le souverain. Le Canada, qui par son histoire et son engagement dans le Commonwealth reste toujours attaché à la couronne britannique, ce qui lui permet, outre son bilinguisme, de se différencier de son voisin américain, entérine le port et l’enregistrement d’armoiries pour les Canadiens ayant apporté une contribution à leur pays ou au monde. La concession d'emblèmes héraldiques par la Couronne du Canada montre assez bien le caractère électif des enregistrements d’armoiries par un collège de hérauts d’armes, qui permet aux Etats en possédant de rendre hommage à des particuliers et à des organismes pour leurs actions remarquables.
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeDim 17 Aoû - 14:07

Citation :
Histoire des blasons II

DIFFUSION SOCIALE DES ARMOIRIES

Les armoiries, d’abord apanage des grands féodaux dans un contexte guerrier, furent peu à peu adoptées par l’ensemble de la société médiévale, en même temps que se multipliaient les rapports contractuels impliquant l’usage du sceau armorié. Au début du XIIIe siècle, toute lamoyenne et la petite noblesse possèdent déjà des armoiries. Dans le courant du même siècle, certaines personnes d’influence, les dames de haut lignage, les patriciens, les ecclésiastiques, les bourgeois et les artisans adoptèrent aussi des armoiries. Au début du XIVe siècle, les corps de métier, les villes puis les communautés civiles et religieuses possèdent leurs armoiries, alors que dans certaines régions, en Normandie, en Flandre et dans l’Angleterre méridionale, la mode héraldique touche jusqu’à la paysannerie.

LES TEMPS PREHERALDIQUES

L’usage de boucliers ornés de figures peintes ou d’éléments forgés constituant une emblématique personnelle ou familiale évoluant dans un contexte militaire est déjà une réalité dans l’Antiquité gréco-romaine et dans le monde barbare. Les Grecs ornaient leur bouclier d'un rébus pour évoquer leur nom, de la figure d'un dieu protecteur ou d'une ornementation dans le goût du jour et de l’envie. Certains de ces emblèmes devenaient héréditaires par la transmission du bouclier ou par piété filiale. Les Gaulois, d’après Diodore, traitaient la décoration de leur bouclier avec grand soin car, en plus de les défendre, il leur servait aussi d’ornement. On ne peut pas à proprement parler de filiation entre ces emblèmes antiques et le blason médiéval, même si certaines figures héraldiques proviennent de ces premières formes d’armoiries.

ORIGINES ET HISTOIRE DU BLASON

Les origines de l’héraldique sont intimement liées à l’évolution des guerres féodales Alors que dans l’Antiquité les peuples belligérants se différenciaient aisément par le costume, il en allait autrement dans les guerres féodales.
Les combats se font entre voisins avant d’opposer des nations et les combattants ont sensiblement le même armement. Avec le temps, l’équipement militaire s’alourdit ; les hommes sont couverts de fer de la tête aux pieds, ce qui rend l’identification des chefs hasardeuse. Le manque de discipline de ces combats rendait inopérants les cris de guerre lancés au-dessus de la mêlée. A la bataille d’Hastings, Guillaume dut enlever son casque pour montrer à ses Normands qu’il n’était pas mort et qu’il fallait redoubler d’ardeur. Il devenait urgent de trouver un mode de ralliement autre que la voix ou la physionomie des combattants.
Les larges boucliers de forme ronde ou en amande en usage à l’époque donnèrent la solution. Leur surface visible de loin se para de signes simples comme la fasce, le pal ou le chevron, augmentés de couleurs vives. Une grammaire graphique s’instaura, l’art héraldique était né.
L’efficacité de ce système fut telle qu’à la fin du XIIe tous les féodaux d’Europe utilisaient l’héraldique. Le blason représentait l’identité de son possesseur au même titre que le patronyme. Il devint un moyen incontournable d’authentification des actes écrits entre contractants. Dans la société médiévale, toute personne dont la position impliquait la signature de document devait impérativement faire accompagner son paraphe de ses armes.
Les croisades, première aventure internationale entraînant échanges commerciaux, financement de la guerre et afflux de nations diverses, virent la production de blasons se multiplier à la fois comme signe distinctif ou fédérateur (la croix fut utilisée avec de nombreuses variantes) et comme garant juridique.
Cette profusion obligea l’héraldique à enrichir sa grammaire de nouvelles déclinaisons géométriques et à augmenter son vocabulaire symbolique de sujets empruntés à la flore, à la gent animale ou au bestiaire fantastique d’inspiration antique et exotique.
Du XIIIe au XIVe siècle, l’héraldique est à son apogée. Par un système de partition du champ de l’écu, elle permet de rendre compte des évolutions matrimoniales d’une famille, indique ses alliances, ses allégeances, et délivre toutes sortes d’informations sur l’univers social et culturel du possesseur d’armoiries. Elle bénéficie d’une large diffusion par son caractère de reconnaissance et sa souplesse de style, qui a permis aux artistes de fabriquer des compositions ornementales adaptées à de nombreux supports.
Depuis des siècles, l'homme a recours à l'assurance pour protéger ses biens matériels. En effet, on trouve les premières références à l'assurance vers l'an 2000 avant J.-C., sous forme de contrats écrits stipulant des modalités de répartition des pertes lors d'activités de transport, notamment par caravanes ou par voie maritime. Il faut dire qu'à cette lointaine époque, les pirates, les bandits et les pilleurs faisaient partie du « décor social » tant sur terre que sur mer !
Ainsi, à Babylone, le Code d'Hammourabi prescrivait qu'en cas de perte ou de vol des marchandises, le transporteur désigné serait relevé de sa responsabilité de livraison, s'il était en mesure de prouver ne pas être complice du méfait. La perte était alors répartie à l'ensemble des marchands participants de la caravane. Si un marchand effectue un prêt pour effectuer un transport, il paye une somme supplémentaire au préteur. Le prêt n'a pas à être remboursé si la marchandise se fait voler.
§ 23.
Si le brigand n'a pas été pris, l'homme dépouillé poursuivra devant Dieu ce qu'il a perdu, et la ville et le cheikh sur le territoire et les limites desquels le brigandage fut commis, lui restitueront tout ce qu'il a perdu.
§ 103.
Si en route, pendant son excursion, l'ennemi lui a fait perdre ce qu'il portait, le commis en jurera par le nom de Dieu, et il sera quitte.
1000 ans plus tard, les habitants de Rhodes inventent la mutualisation. Les marchands dont les biens arrivent à destination remboursent ceux dont les biens ont été détruits lors d'une tempête.
Les grecs et les romains introduisent l'assurance santé et l'assurance vie. Les Guildes du Moyen Âge remplissent un rôle similaire, en participant aux frais d'obsèques de leurs membres décédés.
Au début du premier millénaire est apparu le « prêt à la grosse aventure », l'ancêtre réel de l'assurance maritime et de transport. Les marchands avançaient les fonds au transporteur et celui-ci ne les remboursait qu'au retour à bon port, s'il n'avait pas subi d'avarie ou été assailli par des pirates. Si le bateau parvenait à destination, alors les bénéfices tirés de la vente de la cargaison se trouvaient partagés entre l’armateur et le banquier.
L'assurance a pris véritablement naissance au tout début du second millénaire lors de la « révolution économique » du Moyen Age, en 1063 plus précisément, lorsque des marchands italiens (de Gênes et de Venise principalement) et anglais ont trouvé un moyen de protéger leurs navires contre les pertes subies lors d'un naufrage ou suite aux méfaits de pirates. Formés en association, ils constituèrent un fonds qu'ils approvisionnaient régulièrement et à même lequel ils se dédommageaient (ils élaborèrent les premiers contrats d’assurances). Le terme de « police » qui désigne toujours le contrat d’assurance, en tant qu’écrit, en est l’ultime souvenir dérivant du terme italien « polizza». Leur organisation était connue sous le nom de Code d'Amalfi.
L'Italie, le Portugal, l’Espagne et la France s'attribuent l'origine de l'assurance maritime. On retrouve en effet dans ces trois pays des archives datant des XIIIe et XIVe siècles qui traitent des droits maritimes et stipulent les modalités d'assurance. Ainsi à Toulouse se constitua en 1378, au pied de l’actuel bâtiment dit de la « Manufacture » occupé par l’Université des sciences sociales, la première société commerciale à responsabilité limitée, celle des Moulins du Bazacle. De plus, c’est à Gênes que naquit, en 1424, la première compagnie d’assurances des transports terrestres et maritimes. Vers la même époque, Barcelone vit la publication de Las capitulas de Barcelona que l’on considère comme le premier recueil législatif de droit de l’assurance. Traduit du catalan en castillan, puis en italien, en français et en allemand, il va durablement influencer le droit européen de l’assurance.
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeDim 17 Aoû - 19:41

Et biens dis donc mon fils, voilà du beau travail ! (en plus j'allais le faire bientôt !) Merci beaucoup mon fils !
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeDim 17 Aoû - 21:15

Citation :
Commentaire du symbole des apôtres par Lambert des Traits :

Le symbole des Apôtres.

Je crois en Dieu

Les chrétiens comme l’immense majorité des humains croient qu’il existe une autorité supérieure qui préside aux destinées de l’univers en général et de l’humanité en particulier.

Le Père tout puissant

C’est Jésus le Messie qui nous révèle le cœur de père qui anime ce tout puissant Dieu.

Créateur du ciel et de la terre

La Bible introduit la révélation divine par ces mots : « Au commencement Dieu créa … »

Lire le récit de la création dans le premier livre de la Bible, la Genèse chapitres 1 et 2

Je crois en Jésus Christ

Jésus est le Messie annoncé par les prophètes de l’Ancien Testament.

Son Fils Unique, notre Seigneur

Jésus est le seul véritable Fils de Dieu, ce qui équivaut à dire qu’il est lui-même Dieu, dans son grand amour il fait de nous ses frères, enfants adoptifs du Père céleste et cohéritiers de Christ.

Qui a été conçu du Saint Esprit et qui est né de la vierge Marie

Dieu revêt pleinement notre humanité en naissant miraculeusement d’une jeune fille très pieuse qui n’a pas eu de relation intime avec son fiancé.

Il a souffert sous Ponce Pilate

L’historicité de Jésus Christ ne peut sérieusement être mise en doute bien que certains ennemis de la foi chrétienne tentent de s’y employer. Jésus faussement accusé par les autorités religieuses de son époque est livré à la justice séculière et subit des tortures comme un malfaiteur.

Il a été crucifié

Condamné à mort il subit le supplice lent et douloureux de la croix, méthode infamante d’exécution publique couramment employée à l’époque.

Il est mort

Nul ne survivait au supplice de la croix, certains condamnés étaient achevés afin d’abréger leurs souffrances lorsque le bourreau estimait que le "spectacle" avait assez duré, l’évangile nous rapporte que ce ne fût pas nécessaire pour Jésus qui avait déjà succombé à son horrible souffrance.

Il a été enseveli

Un chef religieux qui secrètement appréciait Jésus offrit son propre tombeau pour recueillir sa dépouille.

Il est descendu aux enfers

Jésus s’est rendu dans le séjour des morts pour en libérer tous ceux qui de leur vivant ont eu foi en Dieu.

Le troisième jour il est ressuscité des morts

Comme il l’avait annoncé, la mort n’a pas pu garder Jésus captif et au matin du troisième jour après son arrestation, il est sorti du tombeau, est apparu à plusieurs de ses disciples pour qu’ils témoignent de sa résurrection.

Il est monté au ciel

Après avoir donné ses dernières instructions aux Apôtres, il s’éleva dans le ciel et disparu de leur champ de vision au-delà des nuées.

Il s’est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant

Jésus règne sur le trône divin en communion avec le père céleste.

De là il viendra pour juger les vivants et les morts

Le retour de Jésus Christ est un des puissants moteurs de la foi des chrétiens qui s’attendent à tout moment à le voir réapparaître dans les nuées d’où il avait disparu des yeux de ses disciples. Mais cette fois ce sera pour régner sur l’humanité et non pour être jugé par elle comme lors de sa première venue.

Je crois au Saint Esprit

Le rôle du Saint Esprit ne s’est pas limité à susciter Jésus en Marie, mais Jésus avant de partir au ciel a promis de l’envoyer comme consolateur à tous ceux qui croiront en Lui afin de les rendre apte à garder et communiquer la foi. Le Saint Esprit distribue ainsi des dons particuliers aux croyants au bénéfice de toute la communauté chrétienne.

Je crois la sainte Eglise universelle

Les communautés chrétiennes de tous les temps forment l’Eglise de Jésus Christ, Dieu la voit sainte parce qu’il la regarde au travers des yeux de son Fils Jésus notre avocat auprès du Père.

La communion des saints

Prières et louanges en commun, partage du pain et du vin en mémoire du dernier repas du Seigneur Jésus avec ses disciples sont l’objet de la réunion des chrétiens en communautés spirituelles.

La rémission des péchés

Par son sacrifice sur la croix Jésus s’est offert en victime expiatoire pour les péchés des hommes, le Père lorsqu’il regarde un pécheur repenti voit le sang de son fils qui efface à ses yeux toutes nos fautes.

La résurrection de la chair

Comme Jésus toute chair ressuscitera à la fin des temps, les justes recevront leur récompense et les méchants leur châtiment.

Et la vie éternelle

Les croyants vivront éternellement en présence du Père.
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeLun 18 Aoû - 18:40

Citation :
Pater noster, qui es in caelis, sanctificetur nomen tuum; adveniat regnum tuum; fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra.
Panem nostrum quotidianum da nobis hodie; et dimitte nobis debita nostra, sicut et nos dimittimus debitoribus nostris. Et ne nos inducas in tentationem, sed libera nos a malo.
Amen.

Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié; que votre règne arrive; que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien; et pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laissez pas succomber à la tentation. Mais délivrez-nous du mal.
Amen.

Nicéeconstantinople
Credo in unum Deum, Patrem omnipotentem, factorem caeli et terrae, visibilium omnium et invisibilium.
Et in unum Dominum Jesum Christum Filium Dei unigenitum.
Et ex Patre natum ante omnia saecula.
Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero.
Genitum, non factum, consubstantialem Patri : per quem omnia facta sunt.
Qui propter nos homines, et propter nostram salutem decendit de caelis.
Et incarnatus est de Spiritu sancto ex Maria Virgine : Et homo factus est.
Crucifixus etiam pro nobis : sub Pontio Pilato passus, et sepultus est.
Et resurrexit tertia die, secundum Scripuras.
Et ascendit in caelum : sedet ad dexteram Patris.
Et iterum venturus est cum gloria, judicare vivos et mortuos : cujus regni non erit finis.
Et in Spiritum sanctum, Dominum, et vivificantem : qui ex Patre Filioque procedit.
Qui cum Patre et Filio simul adoratur, et conglorificatur : qui locutus est per Prophetas.
Et unam, sanctam, catholicam, et apostolicam Ecclesiam.
Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum.
Et expecto resurrectionem mortuorum. Et vitam venturi saeculi.
Amen.

Je crois en un seul Dieu, Le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles;
Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu,
Engendré, non pas créé, de même nature que le Père, et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel;
Par l'Esprit-Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour, conformément aux écritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n'aura pas de fin.
Je crois en l'Esprit-Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes.
Je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
Amen.

Symbole des apôtres
Credo in Deum Patrem omnipotentem,
Creatorem coeli et terrae;
Et in Jesum Christum Filium ejus unicum,
Dominum nostrum;
qui conceptus est de Spiritu Sancto,
natus ex Maria Virgine;
passus sub Pontio Pilato,
crucifixus, mortuus et sepultus;
descendit ad inferos,
tertia die resurrexit a mortuis;
ascendit ad caelos;
sedet ad dexteram Dei
Patris omnipotentis;
inde venturus est judicare vivos et mortuos.
Credo in Spiritum Sanctum;
sanctam Ecclesiam catholicam;
Sanctorum communionem;
remissionem peccatorum;
carnis resurrectionem;
vitam aeternam.
Amen.

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus-Christ, son Fils unique,
notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce pilate,
a été crucifié, est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu
le Père tout-puissant,
d'où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l'Esprit-Saint,
à la sainte Eglise catholique
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle.
Amen.
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MessageSujet: Re: La bibliothéque de Paris.   La bibliothéque de Paris. Icon_minitimeDim 24 Aoû - 19:09

Voilà mon frère, ces deux livres sont désormais dans la bibliothèque de Paris. Enoce merci pour votre participation mon frère!
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